
Entre les murs d’une prison pour adolescents, des jeunes s’évadent de leur quotidien par l’intermédiaire du cinéma.
Ce film est issu d’ateliers menés avec des jeunes d’une IPPJ (Institut Public de Protection de la Jeunesse). Deux artistes leur ont proposé d’entrer dans un processus artistique qui mènerait à un film. Un film collectif réalisé par un jeu de pingpong entre les jeunes et les artistes professionnels pour parler de liberté, d’évasion et de nos rêves.

Des mamans organisées en collectif et concernées par les témoignages des jeunes du bas de St-Gilles réclament aux pouvoirs communaux une enquête extérieure du projet UNEUS, une police dite de « proximité » mise en place en 2012 dont elles dénoncent les pratiques.

Tito et Eric sont tous deux hébergés dans un centre pour personnes porteuses de handicap. Ils sont demandeurs d’un maximum d’autonomie et le revendiquent. Entre un travail bénévole et le désir d’accéder à un logement plus indépendant, nous les suivons dans ce film qu’ils ont écrit et réalisé.

Bruxelles, 2048 : le j**** n’existe plus. Interdit, oublié, disparu ? Un petit groupe clandestin se réunit pour tenter de le retrouver dans des images d’archives.

David brûle est un podcast qui questionne les normes et stéréotypes basés sur le genre et le sexe biologique afin de promouvoir une société inclusive de l’immense diversité humaine.
Chaque épisode suit l’histoire d’une personne qui a fait le choix de se construire librement, même si cela signifie s’écarter des cases traditionnelles mâle/homme et femelle/femme.

Pierre est un ouvrier du sud de la France. Jeune trentenaire, voilà déjà quinze ans qu’il travaille au chantier du lundi au samedi. Depuis quelques années, il est marié avec Louise, avec qui il a deux jeunes enfants. Le dimanche, il essaie de construire à cette petite famille une petite maison où vivre en paix et en sécurité. En ce début des années 80, cette vie va basculer. Au travail, Pierre doit lutter contre la nouvelle stratégie managériale de plus en plus libérale de son patron. À la maison, Pierre se montre de plus en plus jaloux et possessif envers sa femme qui s’ennuie de lui, de cette vie sédentaire et monotone, et se prend à rêver d’aventures et d’ailleurs. C’est l’histoire de cette vie qui explose, de cet homme qui implose, que raconte Dans La Boue Et L’Acier ou la colère du cerf.

Où sont passées les forges de Clabecq fermées en 1997 et les luttes d’alors ? Tandis que le laminoir resté en activité connaît une grève similaire 20 ans après, le film donne la parole à celles et ceux qui ont vécu l’usine de près ou de loin. Ancien et nouvel ouvrier, témoin précieuse, petit-fils ou historien nous racontent ce lieu en pleine transformation.

Pour ce film « Aux confins », les vieilles et les vieux ont pris la caméra. En juin 2020, ils ont filmé leur quotidien en maisons de repos avec lucidité et humour. Ils racontent les heures qui passent dans un univers qui s’est brusquement refermé sur eux, leurs inquiétudes et leurs souvenirs.

Comme de nombreux Belges à la double culture, Rabiya pensait enterrer sa mère sur la terre de ses ancêtres. La pandémie en décide autrement, sa mère s’éteint en plein confinement. Impossible pour Rabiya de rapatrier son corps au Pakistan, l’enterrement se fait en Belgique. La jeune femme doit alors se résoudre à rompre avec une tradition millénaire.

Bruxelles, les derniers jours d’un ancien bâtiment de la police fédérale, réhabilité en logement social. Fascinée par l’extinction de ces moments, j’interroge les occupants de cette curieuse habitation. Derrière ces murs et ces innombrables portes, sourires et silences me révèlent l’histoire d’une expérience humaine singulière.

Lorsque l’État de Géorgie procède à l’exécution ordonnée par le tribunal d’Ivon Ray Stanley, un agent correctionnel fournit un récit étape par étape de sa mort.