Après le thème du travail en 2016, notre équipe réserve cette année une vaste place de la programmation à celui de l’enfermement, et plus particulièrement à l’emprisonnement et aux problématiques et conséquences d’un système carcéral archaïque et criminogène.
Pendant toute la durée du festival, vous pourrez découvrir neuf productions élaborées, de près ou de loin, avec le concours de citoyen-ne-s privé-e-s de leur liberté. Radio, vidéo,
animation, ces regards de l’intérieur mettent en lumière l’expression de celles et ceux que notre société retient dans l’ombre.
De plus, chaque vendredi du mois du festival, se tiendra une projection-débat levant un coin du voile sur les enjeux de notre système carcéral. Après la projection d’un documentaire, la soirée se poursuivra par un échange avec des actrices et acteurs de terrain.
« Questionner le système carcéral » autour de la projection de La Mort se mérite.
Le 12 octobre au Centre Culturel Jacques Franck à Bruxelles.
« Réinsertion ? » autour de la projection de Vers une inconditionnelle liberté.
Le 19 octobre au Quai 10 à Charleroi.
« La psychiatrie a-t-elle sa place en prison ? » autour de la projection de La Nef des fous.
Le 26 octobre au Studio des Carmes à Marche-en-Famenne.
« La féminité en prison » autour de la projection d’Ongles rouges.
Le 2 novembre au cinéma Stuart à La Louvière.
En guise de feu d’artifices, le 8 novembre à la Tentation à Bruxelles, se tiendra une journée complète autour de
l’action culturelle en milieu carcéral. Au programme : ateliers, découvertes, partages d’expériences, échanges entre public et professionnel-le-s… Une journée ouverte qui viendra momentanément mettre un point à ce vaste cycle de réflexion sur l’un des enjeux majeurs de ce début de siècle.